Calendrier de l'avent
Bonjour à Tous,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous faire partager une pensée de sagesse. A l’approche de noël, il est souvent question de Pardon, sinon des retrouvailles avec certains membres de la famille, avec qui les relations peuvent être ou ont pu être conflictuelles. A ceux qui appréhendent ces fêtes ou à ceux qui vivent la solitude, en raison d’un conflit non résolu, je souhaite que cet article vous aidera à vous libérer de toute angoisse, rancœur ou colère, pour faire émerger en vous et tout autour une certaine paix intérieure.
Bon J-11 !
« On se trompe toujours lorsqu’on ne ferme pas les yeux pour pardonner
ou pour mieux regarder en soi-même. »
Maurice Maeterlinck
A méditer :
Que ce soit dans le contexte familial, amical ou amoureux, nous sommes toujours amenés à évoluer au travers de nos relations, et plus particulièrement dans les moments de désaccord qui amènent des remises en question ou des compréhensions sur soi. L’Autre est le miroir de nos émotions, de nos projections et de nos attentes, bien que nous n’en soyons la plupart du temps pas conscients, ou que nous nous refusons de le voir… Et si le comportement de l’Autre envers nous est frustrant, blessant, injuste ou étouffant, égoïste, distant, c’est souvent en résonance avec des zones d’ombre en nous, que nous n’avons pas encore explorées ou décantées. En réalité, tout ce qui nous dérange chez l’Autre, dans sa nature ou son comportement, est le reflet d’une déviance, d’une lacune ou d’une blessure qui saigne encore en nous et dont nous avons besoin de nous libérer. L’effet miroir permet de mieux comprendre pourquoi nous choisissons dans nos relations les personnes avec lesquelles nous serons confrontés à des tensions ou des conflits, car inconsciemment nous cherchons à résoudre chez l’Autre les difficultés qui sont en nous. Seulement, notre refus d’accepter nos travers ou nos lacunes nous pousse, le plus souvent, au conflit et cela ne fait évoluer personne. On rejette la faute et la responsabilité sur l’Autre, on juge qu’il a tort et qu’il doit changer, et cela nous conforte dans notre position… d’autruche ! C’est pourquoi le pardon est plus qu’un sentiment christique, comme certains le pensent : c’est, avant tout, une décision à prendre pour soi, pour s’accorder de ne pas nourrir la colère et la frustration, qui entretiennent le conflit entre soi et soi. Accorder son pardon à quelqu’un qui nous a blessé(e) ou nous a manqué de respect, d’attention, etc… c’est s’accorder à soi de s’en donner, et comprendre que l’Autre – en grande partie inconsciemment – ne peut pas nous donner autre chose que ce que l’on se donne à soi. Pardonner, c’est faire un acte d’amour envers soi, avant tout, et c’est être plus fort que la colère, l’amertume et la rancœur, qui rongent l’Être qui ne voit pas qu’il se fait du mal avant tout à lui-même.
Aujourd’hui, je plonge à l’intérieur de moi-même pour y puiser toute rancœur, colère ou amertume que j’aurais gardée en moi à cause de X ou vis-à-vis de Y, et je me pardonne de m’être fait du mal en ne comprenant pas l’enjeu dont il était question ; je demande pardon à l’Autre de n’avoir pas vu en lui le mal et la souffrance qu’il s’infligeait avant tout à lui-même ; et je pardonne à l’Autre de m’avoir blessé(e), et je le remercie de m’avoir permis de prendre conscience d’une facette de moi-même ou d’un comportement que je n’avais pas décelé(e) en moi et qui m’était néfaste. Aujourd’hui, je me libère de mes chaînes qui me liaient à la colère, la rancœur et la souffrance, pour accueillir la Paix en moi, dans tout mon Être, et je la laisse circuler tout autour de moi, car c’est le meilleur sentiment que je puisse m’accorder et recevoir…
Chaleureusement vôtre,
A demain…
Ambre
