Calendrier de l'avent
Bonjour à Tous,
A 3 jours de la fin de l’année, si vous pensez avoir bouclé vos valises, pour embarquer pour la nouvelle année, il vous reste encore du temps pour vérifier que vous n’emporterez avec vous que l’Essentiel, et laisserez derrière vous tout ce dont vous n’aurez plus besoin. J’ai le plaisir de vous faire partager, aujourd’hui, une citation de sagesse, nous invitant à laisser sur le tarmac les anciennes chaînes du passé…
Bon J-3 !
« Nous sommes les pires ennemis de notre liberté. »
Jean-Louis Bory
A méditer :
Combien sommes-nous à nous être dit, à plusieurs reprises, que nous en faisons trop, que nous sommes trop gentil(s) ou trop patient(s), à force de vouloir bien faire ? Que ce soit dans notre vie professionnelle ou notre vie relationnelle, nous éprouvons tous plus ou moins la sensation de devoir être à la hauteur, parce que cela nous est demandé et parce que nous nous l’imposons. Il s’agit même, le plus souvent, d’être plus qu’à la hauteur, il faut être mieux, au-dessus du dessus pour satisfaire son employeur, sa conscience ou son entourage. Et à ce titre, il est question de le payer par des concessions et des sacrifices, que nous choisissons nous-mêmes de nous imposer ou de nous faire imposer. Nous nous empêchons, de ce fait, beaucoup de choses et mettons de côté des besoins plus profonds, parce que le choix de nous amputer de quelque chose nous semble inéluctable. Que ce soit d’un temps pour soi, d’une qualité de vie repoussée à plus tard, d’un rêve que l’on laisse s’endormir, ou que ce soit de la liberté de vivre dans l’écoute de nos besoins et de nos plaisirs, à chaque jour qui passe, nous nous tendons la carotte pour continuer à avancer, en donnant de nous souvent plus qu’il n’en faut, et pas toujours au bon endroit. Parce que nous sommes en quête d’une certaine satisfaction que l’on projette dans la reconnaissance des privations ou sacrifices faits… et, qu’en somme, c’est à celui qui aura donné sa chemise, un bras, deux bras, ou deux jambes qu’il s’agira d’attribuer le trophée du victorieux… sacrifié ! Est-ce vraiment cela que nous visons, en scrutant dans le périscope de notre horizon de vie, les objectifs que l’on se donne et les résultats que l’on en attend ? Est-il vraiment nécessaire de s’amputer d’une partie de soi et de ses besoins (financiers, affectifs ou personnels) pour accéder, peut-être, ensuite, à la liberté d’être heureux ? A quel prix et pour quel(s) bénéfice(s) réel(s) sacrifions-nous, finalement, notre liberté d’être heureux ici et maintenant, en repoussant à plus tard le droit de vivre dans l’harmonie ?
A l’aube de la nouvelle année et des belles résolutions que nous pouvons nous donner, le moment est plus qu’opportun pour se laisser la liberté de vivre plus « légers » et d’enlever de nos valises tout ce qui entravera notre liberté d’être satisfaits de notre vie, au jour le jour. Car si nous avons besoin de donner un sens à nos rêves et à nos challenges, pour avancer et pour surmonter la difficulté, il nous faut rappeler à notre conscience que c’est le chemin qui compte plus que la finalité… D’autant que, souvent, la liberté dont on se sera privés d’être heureux, de s’écouter et de se faire plaisir, pour satisfaire uniquement la nécessité de faire, ne nous mènera pas à la liberté mais, par voie de conséquence, à une autre forme de servitude : celle des regrets et de la nostalgie du passé, pour rêver de défaire ce qui aura été fait… Et on ne pourra le reprocher à personne d’autre qu’à nous-même, car personne d’autre que nous aura décidé d’accepter qu’il en soit ainsi. Alors, aujourd’hui, avant le grand départ, libérons nos chaînes et osons vivre tel que notre cœur et le présent nous y invitent : c’est ICI et MAINTENANT que cela se passe, et l’instant d’après n’en sera que meilleur !
Chaleureusement vôtre,
A demain…
Ambre
