Calendrier de l'avent
Bonjour à Tous,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous faire partager une citation de sagesse, toujours dans la thématique de Noël, avec les cadeaux et ce qu’ils nous révèlent de notre relation à la matière et à nous-mêmes…
Bon J-8 !
« Être et avoir sont deux verbes aussi nécessaires dans la vie que dans la grammaire. »
Louise Ackermann
A méditer :
Nous avons tous en tête le souvenir d’un cadeau qui nous aura coûté une fortune – ou presque – et qui n’aura pas procuré plus de satisfaction que ça à son / sa bénéficiaire ; ou le souvenir d’un cadeau « ridicule » qui nous aura été offert, que l’on aura considéré comme une offense, une plaisanterie ou un manque d’estime. Nous sommes souvent assujettis à notre part critique, qui juge, évalue et condamne selon la valeur des choses. Or, nous savons tous que rien n’a plus de valeur que ce qui est immatériel et ne s’achète pas ! Et vous vous souvenez sans doute aussi d’un cadeau que vous avez reçu, qui n’avait aucune valeur matérielle ou presque pas, et qui vous aura procuré le plus grand bonheur qu’aucun cadeau d’une valeur scandaleuse ne vous avait jamais procuré : comme ce 1er collier de nouilles que votre enfant vous a fait, quand il commençait tout juste à savoir manier ces 10 petits doigts pour créer des œuvres dignes d’un génie artistique ; ou comme cette rose en papier que votre 1er amour vous a offert pour vous déclarer sa flamme ; ou encore comme cette lettre que vous avez reçue de vos parents, qui vous témoignaient de la fierté qu’ils éprouvaient pour vous, alors que vous ne l’aviez jamais encore entendu de leur bouche…
Notre richesse est d’Être et non d’avoir, ou de posséder. Nous le savons tous, mais, concrètement, dans notre vie de tous les jours, au travail, dans la rue, dans nos relations, il est souvent question, de manière plus ou moins subtile, de faire le lien entre ce que nous avons et ce que nous sommes, à nos yeux et aux yeux des autres. La plupart du temps, dans l’inconscient collectif, celui qui possède beaucoup est un Être de valeur, qui doit avoir beaucoup de richesse intérieure. Et, à l’inverse, celui qui est dépourvu de biens matériels ne doit pas avoir grand-chose à donner ni à apprendre, puisqu’il n’inspire ni l’admiration ni l’envie, de prime abord… Caricaturalement, les hommes pensent que c’est en ayant une grosse et belle voiture qu’ils susciteront l’admiration de leur moitié ou de leurs congénères ; les femmes penseront que les hommes aux grosses voitures sont des hommes respectueux, instruits, gentlemans et intelligents… Est-ce vrai pour autant ? L’exception confirme la règle !
Plus sérieusement, il ne s’agit pas de dénigrer l’un en faveur de l’autre, car finalement dans l’Univers, comme dans tout Être, l’équilibre vit de la rencontre des forces ou énergies « opposées ». A la nuit succède le jour, et la terre rencontre la mer et vice-versa, mais l’un sans l’autre ne serait pas ce qu’il est. La matière a autant besoin de l’existence de l’Être pour circuler que l’Être a besoin de la matière pour donner corps à ses idées. Tout est question de nuance et d’harmonie dans leur relation finalement : si l’un prédomine au détriment de l’autre, il y aura forcément frustration et déséquilibre, en soi et dans sa relation aux autres, dans l’Univers. On le voit de plus en plus dans le fossé qui se creuse entre ceux qui pensent diriger par leurs possessions, et ceux qui se battent pour défendre des valeurs plus humaines et qui sont démunis.
Tout l’Univers repose sur la relation de l’un avec l’autre. Et, pour chacun de nous, l’équilibre auquel on aspire repose sur le regard que l’on porte sur notre propre valeur, autant dans la qualité d’Être que dans la possibilité d’avoir. Si nous portons un regard et une attention juste sur l’Être et sur l’avoir, nous devrions pouvoir donner à notre vie le juste équilibre dont elle a besoin, pour assurer et notre épanouissement et notre subsistance. Tout comme l’alternative qui s’offre à nous de choisir entre l’énergie d’Amour ou l’énergie de Peur, nous pouvons créer tout autant l’Abondance que le Manque. Cela nous paraît encore bien subjectif, car nous pensons encore beaucoup selon ce qui nous a été transmis jusque-là, et pas suffisamment, encore, par notre propre intuition, mais c’est en cours d’évolution…
Chaleureusement vôtre,
A demain…
Ambre
